Les bières de l'abbaye de Villers

Depuis 2016, la micro-brasserie de l’Abbaye brasse 4 bières bio in situ et de manière artisanale. Parmi elles, une reconstitution de la bière des moines, la V et une triple, la IX, élue meilleure bière en 2014 par un jury de femmes du magazine Femmes d’Aujourd’hui.

Des visites de la micro-brasserie sont organisées le deuxième samedi du mois.

La V, une bière inspirée du 18siècle

Pour compenser sa faible teneur en alcool, le brasseur y a rajouté du houblon cru. C’est une bière dans la pure tradition des bières d’abbaye. Elle se boit fraîche. Aux dires du brasseur, la V est une bière idéale à servir à l’apéritif ou à boire après une séance de sport.

La bière des moines a été fabriquée d’après les informations retrouvées dans des archives de la comptabilité de la brasserie de l’Abbaye pour les années 1720-1721 et 1766-1768. On connait grâce à ces archives quelle était la proportion d’orge, d’épeautre et de houblon utilisée par le processus.

3 bières au 18e siècle

Il y avait alors 3 bières brassées à Villers, de densités très différenciées : une forte pour les religieux, une deuxième plus légère pour les hôtes et une dernière beaucoup plus légère réservée aux domestiques et ouvriers. Actuellement, dans les abbayes, les moines se réservent la plus légère et les plus fortes sont commercialisées !

Une triple légère

A côté de la V, l’Abbaye propose une triple à 9°, la IX. La triple est une bière de dégustation. Elle est idéale pour accompagner un repas. Elle n’est pas trop lourde contrairement à d’autres triples : le brasseur a rajouté du sucre de canne pour augmenter la densité du moût et ainsi rendre la bière plus désaltérante. Son amertume est moyenne (27 BU). Elle se boit tempérée.

 

La confrérie des Hostieux moines de l'abbaye de Villers

Après les ténèbres…

La Confrérie des Hostieux Moines de l’Abbaye de Villers propose de son côté une brune (La Ténébreuse, 8°) et une blonde (La Lumineuse, 6,5°). Ces bières font référence à la devise de l’Abbaye : post tenebras, spero lucem (Après les ténèbres, j’espère la lumière).